Pour info, j’ai choisi les deux jantes en plus de la base du volant. La jante sous licence officielle BMW qui est la réplique de celle équipant les BMW M3 GT2 avec un diamètre de 320 mmm, et avec le même Alcantara que les vrais ! Et une jante plutôt typée monoplace d’un diamètre de 26 cm avec également de l’Alcantara pour le grip.
Présentation :
Peu avant sa sortie, Le FANATEC ClubSport Wheel était destiné à devenir LE volant haut de gamme grand public pour les simracers exigeant. Il faut bien dire que l’arrivée d’un volant avec un système Quick-Release équivalent à ce que l’on retrouve dans le monde de la course auto était attendue depuis longue date par la communauté.
Le CSW offre 900° de rotation et présente une forte qualité perçue avec l’utilisation de matériaux de qualité. L’ensemble, essentiellement en alu, est de très belle facture. La base accueille une vitre qui permet d’observer le mécanisme composé d’un entrainement par courroie avec 2 moteurs (120W) et un capteur otpique (sans contact) pour la précision d’utilisation. En façade on trouve uniquement le bouton d’alimentation et à l’arrière c’est la partie connectique avec l’alimentation, la fiche USB, 2 connecteurs pour les shifters de la marque, un connecteur pour les pédaliers Fanatec et un autre appelé DATA, certainement pour de futurs applications.
Concernant les deux volants, on trouve sur la face avant 11 buttons et 2 joysticks dont un à 7 positions : haut/bas/gauche/droite / rotation dans les deux sens et clic. Chaqune des jantes est équipées de 2 palettes de changement de rapports réglables et abritent 2 moteurs pour apporter vibrations et sensations de pilotage. Elles sont équipées d’un afficheur digital pour les vitesses ou les rapports mais aussi pour régler les paramètres selon plusieurs critères (force, réactivité, damping…). A noter que 5 settings différents sont possibles. A l’arrière prend place l’imposante et belle bague Quick-Release dans une belle couleur rouge/rose.
Commande :
Commandé dès sa sortie, le délai de livraison a été d’environ 1 mois mais ils ont dû s’améliorer depuis. Le montant de la commande avec la base, les deux volants et les frais de port a été de 901.85 € (en 2012).
Les différents produits sont livrés dans des cartons individuels sur lesquelles sont inscrit des phrases qu’on découvrent en ouvrant le carton et qui illustre la volonté de Fanatec à nous livrer des produits de références. En déballant le cartons de la bas du CSW on a la phrase : « The beginning of a legend » et » Fireworks, champagne, grid girls…not included » en déballant celui du volant Fomula. A l’intérieur les produits sont parfaitement calés et protégé, emballés dans une housse Fanatec qui accentue le sentiment d’être en présence de produits de qualité.
L’utilisation :
Le volant ClubSport Wheel est relativement compact mais imposant en poids, il peut se fixer soit de manière « définitive », visser sur un bureau ou un cockpit, à savoir que le volant est livré avec un support incliné pour l’utilisation sur bureau, support que j’ai enlevé pour l’installation dans mon cockpit en me servant des vis du support. Pour une fixation moins durable, Fanatec propose un support appelé Clubsport Table clamp pour un cinquantaine d’euros.
Concernant son installation, il suffit de télécharger le driver sur le site du fabricant, où on trouve également, un manuel, un gabarit de perçage pour la base (bien pensé) et des Firmwares. Un fois installé, on peut accéder au soft qui permet d’accéder à une page pour identifier les boutons et les tester, une autre pour la réglage du volant (angle de rotation de 900° max et force du damping et une qui indinque les infos du driver et rechercher les mises à jour.
Peu de réglage sont dispo à partir du driver car l’essentiel se trouve sur le volant et accessible par le joystick 7 axes. Là, on a encore affaire à un des atouts du CSW, la possibilité de régler son volant tout en « roulant » avec une large palette de choix. A noter qu’avec un réglage presque comme celui par défaut, on obtient un très bon résultat. On trouve donc :
– SEN : Angle de rotation
– FF : Puissance du retour de force
– SHo : Vibration de la jante (moteur interne à celle-ci)
– ABS : Réglage de la vibration de la pédale de frein pour simuler l’ABS (seulement pour les pédaliers Fanatec équipé du système de vbration comme le CLubSport Pedals V2)
– LIn : Linéarité du retour de force (précision variable en fonction de la rotation du volant)
– dEA : Réglage de la zone morte
– dri : Assistance à la rotation du volant pour faire du Drift
– For : Force des deux valeurs ci-dessous
– Spr : Réglage du niveau de rebond (Spring)
– dPR : Réglage de l’amorti (Damper)
Concernant le Quick-Release, comme son l’indique il permet de changer de volant en une poignée de seconde en tirant la bague des différentes jantes de volant. On devine un léger jeu imperceptible en jeu qui peut être éliminer en utilisant une petite vis de serrage empêchant notamment d’enlever la jantes pour une utilisation public par exemple.
L’utilisation :
D’une manière générale, le ClubSport Wheel offre un ressenti agréable et sans sensation de cran grâce à la transmission par courroie. Son fonctionnement est très silencieux grâce à la présence de roulement à bille, le seul bruit est celui du ventilateur qui s’entende, notamment lors des phases de refroidissements où le ventilateur tourne plus vite, mais là, vraiment rien de gênant.
Les moteurs offrent une puissance suffisante mais étant donné la présence de 2 jantes aux caractéristiques différentes (forme, poids et diamètre) le ressenti n’est pas le même d’une jante à l’autre, on notera par exemple une plus grande réactivité de la jante Formula Wheel comparé à celle BMW plus lourde. Si on prend exemple sur le Thrustmaster T500RS la rapidité du retour au centre est plus rapide, plus dynamique et on sent une contrainte plus forte sur l’ensemble de la rotation. Avec le CSW, même si ce manque de réactivité se ressent (avec la jante BMW notamment), le feeling procuré est ferme mais relativement doux. Je pense, qu’avec le T500RS qui est le concurrent direct, c’est vraiment une question de feeling pour faire son choix.
Quelques pannes :
Ayant fait partie des premières livraisons, j’ai rencontré quelques problèmes de fiabilité de la base qui ont été prise en charge par le SAV de Fanatec mais pas toujours avec une bonne qualité de service. En effet la première fois il à fallut me battre pour que Fanatec rapatrie mon volant en envoyant des vidéos et descriptifs détaillés. Mon soucis venait du fait que je ressentait des sortes de cran lors de l’utilisation.
La deuxième fois c’est la puissance du volant qui a d’un coup diminuée, cette fois la prise en charge a été plus rapide, le service s’est heureusement amélioré et il faut noter que le délai de traitement (temps de retour du volant) a été relativement rapide dans les deux cas.
Je dois cependant dire que que le dernier volant renvoyé par Fanatec est métamorphosé. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais pris l’habitude d’avoir un volant défaillant ou un réel changement mais je pense le fait est que je trouve un changement dans la force du volant, et notamment au niveau du couple. Aurais-je bénéficier d’une amélioration technique, aucune idée mais depuis pas de soucis à déclarer, a suivre… A niveau des jantes, RAS, l’Alcantara est un peu usé mais résiste bien, il faut dire que je joue avec des gants.
Pour conclure je reste satisfait de ce volant et la possiblité de changer rapidement de jantes au grés de ses envies est LE point fort de ce volant. J’espère ne plus connaitre de problèmes de fiabilité mais je suis persuadé que Fanatec a apporter les modifications nécessaires à son fer de lance. La seule ombre au tableau concerne une réactivité du volant qui pourrait être plus importante, notamment avec la jante BMW, de ce coté, Thrustmaster fait mieux.
Le ClubSport Wheel est toutefois promis à un bel avenir quand on voit le nombres d’annonces faites dernièrement pour offrir de nouvelles jantes et autres accessoires comme par exemple : des palettes fixes, unHUB pour fixer un volant du commerce, un volant drift, un volant Nascar…
A suivre…