Je sais pas si vous en avez déjà entendu parlé mais McLaren recherche le pilote virtuel le plus rapide du monde au travers de l’opération WFG ou World’s Fastest Gamer. Une fois trouvé, il se verra offrir un contrat d’1 an comme pilote de simulateurs chez McLaren F1 pour travailler avec les ingénieurs au McLaren Technology Center et ainsi développer les simulateurs et les préparer pour l’entrainement des pilotes de l’écurie, Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne, sympathique non ?

Mais cette recherche est plus une quête qu’une compétition sélective et pour trouver LE pilote, McLaren s’est allié avec plusieurs partenaires dont Logitech G, Darren COX (le fondateur de la GT Academy), la Plateforme GiveMeSport ou encore Sparco.

On sait qu’il y aura 10 finalistes dont 6 seront choisis par les experts de l’organisation : partenaires, pilotes, gamers. Ces experts sont en lien avec les communautés de jeux vidéos et vont faire leurs choix au travers de différents championnats comme par exemple Forza, Iracing ou encore la Vegas E-race. Pour les 4 autres finalistes, ils seront issus de 4 épreuves en ligne organisées pendant cet été 2017. 

Et justement, McLaren vient d’annoncer que la première manche qualificative se déroulera sur Silverstone et avec RFactor2, bon choix :). Ce sera pendant les 4 semaines suivant le GP d’Angleterre avec une course tous les week-end pour déterminer le premier vainqueur de l’opération. Il y aura ensuite 3 autres événements qui se dérouleront sur les plateforme mobile et consoles avec l’idée d’avoir le meilleur de chaque univers. Admettons ! 

Ensuite les 10 finalistes s’affronterons lors de la grande finale au McLaren Technology Center, ou tout ne se jouera pas qu’en courses sur plusieurs plateformes pour trouver le plus rapide. 

En effet, une partie des épreuves permettra de déterminer le meilleur profil pour le poste en se basant sur les aspects techniques, mentaux, physiques ou sur encore la capacité de travailler en équipe. Et pour finir le recrutement, ce sera un entretien d’embauche formel et une session sur le simulateur pour le petit groupe restant. C’est pas gagné !

On peut donc imaginer que le travail offert ne sera pas de tout repos mais quel rêve pour certains d’entre-nous. Pouvoir rentrer dans le monde du sport-auto via la simulation est en train de devenir une vraie filière, bon encore à ses débuts, mais les exemples se multiplient et vont entraîner avec eux le développement et la structuration de la course virtuelle et du simracing.

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